Enregistré en public à Deûle Amour le 25 mai 2024

Mon ami, ta prose abrasive
M’a mis les cheveux en bataille
J’aime le son de ta salive
Ma surdité n’est qu’un détail
 
Et sous l’effet de ta morsure
Ma langue a changé de couleur
Mais je ne crains plus la douleur
O, j’aime quand tu me tortures !
 
Sur ma poitrine un sécateur
A laissé une cicatrice
C’est pas du travail d’amateur
Elle plonge jusqu’à ma matrice
 
Et quand tu prends ta cigarette
Pour dessiner sur mon visage
J’ai beau crier "arrête ! arrête !"
Tu continues ton tatouage