Chanson composée à l’occasion du procès d’Olivier, accusé d’avoir outragé un huissier lors de l’expulsion d’un squat lillois.
Armé d’un complet-cravateCe larbin des possédantsS’amuse à vider des squatsEt possède encor ses dentsIl connaît pas son bonheurDe les avoir conservéesIl faut croire que les squattersNe sont pas des énervésMalgré tout, ce vieux perversPrétendant qu’y a préjudiceTraîne un copain en justiceC’est vraiment l’monde à l’enversUn jour viendra je l’espèreOù cette engeance malfaisanteDisparaîtra en enferAvec tout c’qu’elle représenteOn lui f’ra fair’ sur mesureUn beau cercueil en sapinUn grand trou dans une pâtureParmi les petits lapinsMais avant de l’enterrerAvec cette chanson posthumeIl faudra bien s’assurerQue son tout nouveau costumeLui sied