Ces deux textes écrits dans les confortables salons de l’ambassade de France à Bruxelles après une visite guidée de Roel Jacobs pendant le festival Bruxelles Ba-belle, sont très proches de la térine, mais une phrase revient telle quelle à chaque tercet.

La ville a des points de suture
Qui font des piqûres d’insecte
De Koekelberg à Anderlecht

Partout l’historien se délecte
La ville a des points de suture
Et de sang le goudron s’humecte

De quelle opération infecte
Les toubibs sont-ils architectes ?
La ville a des points de suture


La ville a des points de suture
On l’a pudiquement couverte
De bandes Velpeau dessinées

Voyez le piéton fasciné :
La ville a des points de suture
Rapiéçant ses membres inertes

Plus jeune mais toujours alerte
Solidement enracinée
La ville a des points de suture