Parfois au détour d’un chemin, on voit
Quand le paysage n’est pas trop plat
Des éoliennes dont l’axe de rotation
Se situe en dessous de l’horizon
Et leurs pales semblent surgir de terre
C’est comme l’explication du mystère
de la véritable origine des éoliennes
C’est donc de là qu’elles viennent !
Elles naissent du ventre de la Terre
Elles cherchent l’air et la lumière
Mais pour sortir elles creusent des tunnels
Qu’il faudra bien qu’on rebouche à la pelle
Elles sont des fleurs dont les pétales t’appellent
Et leur tige blanche ne tremble qu’à peine
Elles fabriquent leur vent et plantent leurs graines
Qui germeront au milieu de la plaine
Pour tout vous dire c’est un peu délicat
Car il se trouve que Dominique A.
A écrit une chanson avant la mienne
Sur le sujet des éoliennes !
Heureusement qu’elles racontent pas la même chose
Sinon, vous vous rendez compte de quoi j’ai l’air
Après, ce qui me rend tout de même un peu morose
C’est qu’on dirait sur les bords du William Sheller.