Dans le bronze nocturne
Sur un minaret d’or
Saturne
Faisait un mirador

Saturne une âme claire
Tient au bout d’une attache
Mystère
Ton nez et ta moustache

Orbe aveugle et céleste
Quel séraphin tartufe
Nous teste
Sous ta face de tuf ?

Quel lombric te rumine
Quand ton vinyle obscur
S’affine
En biscuit miniature ?

(Copie du message posté sur Facebook le 2 mai 2021 : c’est ennuyeux, je viens de retrouver ce poème assez hugolien sous forme tapuscrite dans le bordel de mon bureau, et je l’aime bien mais je suis infoutu de me rappeler si c’est bien moi qui l’ai écrit. En tout cas aucune trace dans mon ordi… Si personne ne se manifeste, je vais considérer que c’est de moi. Je dis ça parce que Google ne semble pas connaître.)

C’est l’estimable Dominique Quélen qui m’a rafraîchi la mémoire : ce texte est bien évidemment une paraphrase de la Ballade à la lune d’Alfred de Musset.