Rien chez toi n’évoque le concombre
Rien chez toi n’évoque la limace
Pas même lorsque tu te déplaces
Les traits de bave que tu laisses dans l’ombre
Et grâce auxquels on te suit à la trace
Rien chez toi n’évoque la poussière
Rien chez toi n’évoque la gangrène
Pas même tes moignons qui se traînent
Sur le sol quand tu évolues avec peine
Pour échapper aux pierres
Qu’on te jette afin que tu comprennes
Que rien chez toi ne suscite l’amour…