Les Trois jeunes tambours sont Martin Granger, Halory Goerger et Antoine Defoort.
À ce jour, les trois jeunes tambours n’ont que trois titres à leur répertoire, mais déclenchent invariablement des émeutes lorsqu’ils se produisent en public. Le principe ici mis en œuvre est celui du centon : il s’agit d’un collage de chansons.

C’est fortuitement que les Trois Jeunes Tambours se sont spécialisés dans les collages de chansons. Craignant comme la peste l’oreille omniprésente de la SACEM, nos trois sympathiques garnements ont décidé de rendre hommage à leurs idoles en ne dépassant pas les 10 secondes généralement tolérées au titre du droit de citation. Le résultat tient du patchwork, mais de la même façon que les plus belles roses poussent sur des tas de fumier, on verra que Michel Sardou peut servir - malgré lui - à fabriquer de la poésie.

 Prendre un enfant par la main, c’est bon pour le moral explore la variété française des années 60 aux années 80. La captation vidéo ci-dessous a été faite au Vivat (Armentières) mais franchement, elle est trop naze on comprend rien. Donc je serais vous je la regarderais même pas.

 L’internationale des cerises s’attaque au répertoire des chants révolutionnaires et de luttes sociales depuis l’ancien régime jusqu’à mai 68. Il s’adresse plutôt aux connaisseurs du genre, mais reste tout à fait audible par des néophytes. Écoutez-le ici, chanté sur Radio Campus Lille (format OGG).

 Ne pleure pas Jeannette, je te plumerai ratisse l’univers des comptines et autres chansons populaires.

Durée du spectacle : 30 minutes environ. Le spectacle est d’ordinaire joué plusieurs fois au cours d’une journée pour justifier le cachet des musiciens.

À noter : j’ai dans mes cartons un projet de centon se basant sur la variété anglo-saxonne des années 50 à nos jours, qui devrait enfin me permettre de percer outre-Atlantique et de me produire au Madison Square Garden comme j’en rêve depuis toujours.