Ceci est une textée à partir du poème Nocturne de Julio Cortázar.
J’imagine tes os blancs et tes yeux tristes
Comme si la guerre mondiale avait été gagnée par des fourmis à tête de chien
Les étoiles étaient-elles éprises de moi au point que nos trajectoires se croisent ?
Sur le dôme des Écrins, l’ombre propre d’un fait-divers
L’échographie a révélé un maillot jaune
Du fond d’un clocher où je me suis jeté je contemple des nuages de fougères
Et j’entends chuter un paralytique
Mon père court autour de la table comme un Baron Rouge trop incrédule
Je vois du sang de poulet, un vieux patchwork, il est minuit
Les faubourgs ont l’aspect d’un troupeau de vaches qui désirent ma transparence